Légendes urbaines : des récits pas si tranquilles… Juin25

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Légendes urbaines : des récits pas si tranquilles…

Une légende urbaine est une histoire moderne, se rapprochant du mythes, racontée souvent bouche à l’oreille ou, plus récemment, via les réseaux sociaux. Elle contient surtout des éléments de la vie quotidienne. Les légendes les plus populaires sont souvent liées à l’horreur. Les histoires sont « authentifiées », par le narrateur, grâce à ds supposés témoignages et des indications précises (date, lieu).

Voici quelques une des légendes les plus connues et répandues dans le monde:

Slender Man: Cette légende se base sur une créature humanoïde, mesurant 3 ou 4 mètres, qui est très maigre (d’où le nom Slender Man, qui veut dire Homme Mince en français). On l’aperçoit sur des photos « authentiques » postées sur internet avec plusieurs enfants qui, précisent les auteurs, ont disparu à la suite de la publication des clichés dans des circonstances mystérieuses. Ces photos, postées en 2009, ont tout de suite fait un buzz sur les réseaux sociaux grâce à de nombreux « témoignages ». La légende indique aussi que la créature apparaît souvent dans des bois ou forêts et que ses victimes, après l’avoir vue, ont souvent des symptômes troublants et dérangeants jusqu’à ce qu’un jour ces personnes disparaissent à jamais. Cette légende a eu tellement de succès qu’elle a été adaptée en film.

Bloody Mary: Ce mythe est en fait un jeu, dont les règles pour invoquer « Bloody Mary » sont les suivantes : il faut se trouver dans une pièce sombre, devant un miroir éclairé d’une bougie, prononcer « Bloody Mary » treize fois de suite en tournant, ce qui fait apparaître un visage féminin couvert de sang dans le miroir au lieu du propre reflet du joueur. Il est aussi dit que si l’on dit « I killed your baby » (J’ai tué ton bébé), la créature tue brutalement celui qui a osé l’invoquer. L’origine de cette légende est floue, mais plusieurs personnes pensent que la femme est la Vierge Marie en personne. D’autres pensent qu’elle est une sorcière brûlée injustement, dont le fantôme vit dans les miroirs pour se venger. Ou encore qu’il s’agit d’une femme qui est morte sur le coup après un accident de voiture qui a aussi tué son fils et qui apparaît pendant le rituel d’invocations pour tuer le coupable de ce terrible accident. Mais la plus répandue est celle de l’esprit vengeur de la reine anglaise Marie Tudor, qui a fait beaucoup de fausses couches et qui a été aussi surnommée Marie la Sanglante, à cause des morts de nombreux protestants sous son règne.

Kuchisake-onna: Cette légende est issue de la mythologie japonaise, elle parle de l’histoire d’une jeune femme qui vivait pendant l’ère Edo (1600-1868). Elle était la femme d’un samouraï plus âgé. Elle était décrite comme étant la plus belle femme de son village. Selon la légende, elle allait demander tous les jours aux enfants du village  » Suis-je belle ? » et les enfants répondaient « Oui. » Un jour, elle se dit qu’elle pourrait commettre l’adultère, mais son mari l’apprit. Dans un élan de rage, il l’attaqua et lui fendit la bouche jusqu’aux oreilles en lui disant que plus personne ne la trouvera belle à présent. On raconte maintenant qu’elle erre la nuit dans les rues, portant un masque chirurgical (il est normal de porter un masque au japon lorsque l’on est malade, par précaution pour ne pas transmettre le virus aux autres). Lorsqu’elle croise quelqu’un, tout particulièrement des collégiens ou des enfants plus jeunes, elle leur demande « Suis-je belle ? » Si la réponse est oui, elle leur demandera « Même comme cela ? » en retirant son masque et en dévoilant son horrible bouche fendue. Si la réponse est « non « , elle tue la personne interrogée ou bien lui fend la bouche à l’aide d’une paire de ciseaux afin que la victime lui ressemble. Si la réponse est encore une fois « oui », elle dira  » Si vous me trouvez si jolie, je vous en ferais un… » et elle lui fend aussi la bouche.

Il existe encore de nombreuses légendes. Si vous en connaissez de particulièrement savoureuses, n’hésitez pas à nous les indiquer dans les commentaires.

Sandrine et Nancy