WhatsApp interdit aux moins de 16 ans Avr25

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WhatsApp interdit aux moins de 16 ans

La société appartenant à Facebook a décidé d’interdire l’utilisation de son réseau social aux jeunes de moins de 16 ans dès le 25 avril. Lecteur, êtes-vous désormais hors-la-loi?

« Le RGPD entre en vigueur », a annoncé la RTS ce matin. Cette phrase quelque peu énigmatique a peu à peu été reprise aujourd’hui 25 avril par tous les médias. 
Il faut dire que le sens de cette annonce est extrêmement importante. En effet, WhatsApp sera interdit aux moins de 16 ans dans toute l’Union européenne et la Suisse dès du 25 mai 2018, à l’occasion d’une révision, par la société américaine, de son règlement sur la protection des données personnelles (RGPD). Ce règlement « fixe à 16 ans l’âge auquel un mineur peut consentir seul au traitement de ses données à caractère personnel et donc accéder à des services demandant des données personnelles », précise la RTS sur son site web.

Les mineurs sont-ils condamnés à abandonner WhatsApp, pourtant très populaire chez eux? Rassurez-vous, parents ou tuteurs pourront donner leur accord pour que les enfants dont ils ont la charge peuvent continuer avoir accès à cette application. En dernier recours, sans consentement parental, les jeunes pourront avoir continuer à utiliser l’application, dans une version allégée toutefois.

Dans cette situation, un détail dérange : cette interdiction tombe juste après que le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a été auditionné par des membres du Congrès américain suite au scandale sur les données d’utilisateurs récupérées à l’insu des intéressés pendant les élections américaines. Curieux non?

Suite à cette interdiction, de nombreuses personnes ont réagi. Un petit tour sur le site du quotidien gratuit 20 Minutes donne une bonne idée de la tenur des des opinions du public. Certains trouvent cette décision justifiée. « Très bien, les jeunes sortiront », lit-on par exemple parmi les commentaires. D’autres la trouvent inutile, voire injuste : « C’est ridicule. Rien de plus pratique que WhatsApp pour discuter gratuitement (…) rien de plus facile que de contourner cette règle !» Le plus étonnant reste que les camps sont mélangés. En effet, il n’y a pas que les jeunes qui trouvent cette règle injustes. De nombreux adultes aussi, notamment certains profs. « Certains élèves ont créé un groupe où ils peuvent photographier rapidement et gratuitement les devoirs oubliés à l’école », explique ainsi un enseignant. Et vous, chers lecteurs, dans quel camp êtes-vous?

Téa Masson