Le poumon de notre terre brûle!

Malheureusement pour nous et pour notre chère terre, l’Amazonie brûle depuis juillet.

L’Amazonie est ravagée par des milliers de feux de forêts depuis janvier dernier. Et si chaque année, à la fin de la saison des pluies, des incendies ont lieu sur le territoire brésilien, cette fois, c’est différent, plus grand et plus inquiétant. Plus de 75 000 feux fragilisent la forêt amazonienne depuis janvier, ce qui représente une augmentation de 84 % plus que l’an dernier.

Les conséquences de la catastrophe

Quelles conséquences sont à attendre de cette catastrophe? S’il pleut en Amazonie, c’est notamment parce que la forêt « transpire, » c’est-à-dire que l’eau de pluie accumulée et l’évaporation naturelle de la forêt tropicale permet d’alimenter le cycle de l’eau dans cette partie du monde. S’il y a moins d’arbre, il y a donc logiquement moins de pluies qui seront attendues dans le futur. D’où des problèmes de sécheresse qui pourraient survenir, y compris dans nos régions.

Les personnes qui n’ont pas de cœur

Beaucoup de personnes disent que cela fait maintenant plusieurs années que l’Amazonie connaît des épisodes d’incendie – notamment en raison de la pratique du défrichement utilisée par de très nombreux agriculteurs brésiliens – et que l’engouement actuel des médias pour le sujet exagère la gravité du phénomène. Ces personnes demandent encore pourquoi on est inquiet. Plusieurs experts rétorquent, de manière assez logique, que c’est pas seulement 10 arbres qui brûlent mais une bonne partie de l’Amazonie.

Les espèces aquatiques et terrestre ne sont pas épargnées

Quel danger courent les espèces animales indigènes? Certaines semblent plus en danger que d’autres. Mazeika Sullivan, experte citée par BFM TV, estime que les jaguars et les pumas, ainsi que la plupart des oiseaux pourront réussir à échapper aux flammes. Des animaux plus lents, comme les paresseux ou les fourmiliers, sont particulièrement menacés.

Les dégâts des incendies ne se feront par ailleurs pas ressentir sur les animaux terrestres uniquement. En raison de la hausse des températures provoquées par les incendies, les espèces aquatiques sont également concernées.

Soraya