Un jour, serons-nous tous crétins?
Un documentaire diffusé récemment sur la chaîne télévisée Arte affirme que notre civilisation connaît une baisse drastique du quotient intellectuel. L’environnement et un déficit d’iode en seraient les principales causes.
Demain, tous crétins ? C’est cette question dérangeante que s’ouvre le documentaire du même nom proposé il y a quelques semaines sur Arte. Tout part d’une étude réalisée par un scientifique, Edward Dutton. Avec Richard Lynn, un de ses collègues, Dutton remarque, en s’appuyant sur les statistiques que l’armée finlandaise établit sur toutes les nouvelles recrues, que le quotient intellectuel (QI) moyen baisse de 2 points par décennie, alors qu’il augmentait jusqu’aux années huitante. Outre le QI, en Californie, des psychologues ont découvert que le nombre de personnes atteintes de déficit d’attention et d’autisme a énormément augmenté. Le taux d’augmentation est de 600% en ce qui concerne les enfants autistes.
Autre sujet de préoccupation: un médecin, cité dans le reportage, qui s’occupe de villages en Afrique, a observé que dans un village dans une vallée reculée, un enfant sur sept serait atteint de crétinisme. Cette maladie est provoquée par une grave insuffisance thyroïdienne par manque d’iode. Elle se formerait dès les premiers mois la grossesse. Ce manque entraînerait des troubles physiques et des retards mentaux. La thyroïde joue un rôle important dans le développement du cerveau il est donc important de prendre assez d’iode.
Le médecin a donc décidé de faire une injection d’iode chez certaines personnes enceintes. Son équipe et lui, lorsqu’ils sont revenue plus tard, ils ont observé que le nombre de nouveau-nés atteints de crétinisme avait considérablement baissé.
une thyroïde
L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a déclaré qu’une cinquantaine de pays dans le monde serait en déficit d’iode.
Il y a aussi d’autres problèmes liés à cela, en particulier les perturbateurs endocriniens, lesquels sont très proches de l’iode dans le tableau périodique et sont donc assimilés à la place de l’iode par l’organisme. Ces perturbateurs sont présents dans certains plastiques et des pesticides souvent utilisés – y compris à côté d’écoles d’enfants en bas âge.
Une autre étude montre que des personnes exposées aux pesticides néfastes ont un écart de QI pouvant aller jusqu’à sept points. Aujourd’hui, chaque bébé né aux États-Unis a plus de 100 molécules néfastes dans son corps.
Cette baisse de QI peut également engendrer un problème économique. Un pédiatre a calculé que ce coût était estimé à environ 20’000 dollars par enfant, ce qui représenterait un coût total de 240 milliards de dollars en Europe.
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